Registre pour les délinquants sexuels
Éthique et politique, Martin Ledoux
Mardi 15 décembre 2009
Introduction
Dans toute situation, le jugement est nécessaire. De plus, une bonne éthique requiert l’impartialité pour accéder à une réflexion critique qui sera rationnelle. À la question : Devrait-on créer au Québec un tel registre accessible au public ? Je répondrai, dans mon texte, en défendant la thèse que : Oui, le registre des délinquants sexuels doit être instauré et ouvert à la population du Québec. Dans un premier temps, je ferai une analyse de la situation ayant pour but de mettre en évidence les différents éléments en conflits par rapport à la problématique. En suite, j’appliquerai la théorie utilitariste de Bentham, puis je poursuivrai avec Aristote et son éthique des vertus. Finalement, j’exprimerai ma position personnelle et émettrai une ouverture pour relancer le sujet et amener à d’autres réflexions.
Analyse de la situation
La situation est la suivante. À la suite de l’annocement de l’ouverture d’une maison de transition pour prédateurs sexuels, les résidents du quartier (où ira s’implanter la maison) sont inquiets non seulement pour leur sécurité, mais pour la perte de valeur de leur propriété. Aux États-Unis, une liste des délinquants sexuels est mise à la disposition du public. Cette mesure permet à la population d’être en sécurité. Voici la problématique que le cas soulève : Devrait-on mettre sur pied un registre des délinquants sexuels disponible à la population québécoise ? Pour commencer, le droit à la vie privée et le droit à l’information sont les éléments qui sont en conflit dans cette situation. Alors comment et pourquoi faudrait-il instaurer ce répertoire.
Application de l’utilitarisme
L’éthique est partout et je justifierai mon raisonnement avec la théorie utilitarisme. Selon cette doctrine, une action est juste s’il en résulte de bonnes conséquences. Si on applique la pensée de Bentham à la question sur le bien fondé du registre au