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Le travail est une servitude. Il est parfois pénible, parfois peu rémunéré, parfois humiliant (être commandé, être peu considéré dans certains métiers), parfois sans attrait (métier non choisi), parfois ennuyeux (routine), parfois absorbant (peu de temps libre).
Le travail n'est pas une servitude. C'est un service; chacun profite du travail de tous. Il libère d'autres soucis:le besoin, l'ennui, le vice.
Il apporte l'indépendance financière et la responsabilité. Il permet de gagner sa vie et celle de la famille.
Le travail n'est pas une servitude, mais c'est une nécessité vitale et sociale.
Le travail éloigne de nous le vice, l'ennui et le besoin. Qu'en pensez-vous?
De par sa nature, l'homme est un être actif, mais vulnérable, il est toujours disposé à faire n'importe quoi pour s'épargner du vice, de l'ennui et du besoin. Donc, le travail constitue en général son refuge. L'oisiveté accule à la fréquentation des lieux malsains. Là, il sera la cible de gens sans scrupules qui, pour lui soutirer de l'argent, vont lui faire miroiter des délices paradisiaques. Il vivra dans la débauche, la luxure. Il passera des nuits orgastiques. Le futur délinquant s'adonnera également au vol et au jeu. Beaucoup de nos camarades malchanceux dans leurs études n'ont pas échappé à cette tentation. Ils constituent cette classe de malfaiteurs et de parasites qui déstabilisent la société. Au bout de quelques années, ils sont exclus du corps social et deviennent des gens abrutis, des épaves.
Le travail nous préserve donc du vice, mais il constitue aussi un rempart contre un autre mal non moins nuisible, à savoir l'ennui. Faute d'occupation, l'homme s'ennuie, se réfugie dans l'anonymat en marge de la collectivité. Il devient apathique, irritable, susceptible. Il nourrit des complexes. On est dégoûté par tout ce qui nous environne. On épreuve une extrême lassitude morale et physique. Qui parmi nous pendant les grandes vacances n'a pas éprouvé ce vide