I : La relation maître valet dans Dom Juan :
a) Un maitre tyrannique et un valet admiratif :
On peut voir que dom juan aime être plus puissant que Sganarelle, il aime le dominer. Comme nous le montre « Bois, et chante ta chanson, pour régaler le commandeur » (IV, 8) cela nous montre que Dom Juan humilis son valet.
Quand les frères de Done Elvire sont à la recherche de Dom Juan pour le tué. Dom Juan demande à son valet de prendre ces vêtement et de les mettre pour que lui prenne le risque de mourir à sa place. Finalement Sganarelle trouva une autre idée moins risqué pour éviter de ce faire attraper par les frères d’Elvire.
On peut voir que ce maitre est tyrannique avec tout les termes utilisés par Sganarelle de plus en plus fort durant l’œuvre (l'acte I, « pourceau d’Epicure » (l. 6) « vrai Sardanapale » (l. 7), « hérétique » (l. 5)…)
Il n’approuve pas du tout les manières de faire de Dom Juan avec les femmes. Il prend peine avec les « victimes » de Dom Juan ("Pauvre femme" (IV, 6)). Il l’insulte même de « cœur de tigre » qui signifie : insensible, sans cœur …
On découvre Sganarelle tout au long des aventures de Dom Juan en fait. Il dit qu’il n’approuve pas ces manières mais en fait d’un côté il l’admire. Dans son langage il essaye de l’imiter avec un langage soutenu (dans sa tirade de la scène 1 I) Mais ensuite il utilise plutôt un langage populaire.
Sganarelle met au même niveau d’égalité religion et superstitions. D’après lui son maitre un homme qui ne croit en rien : ni Ciel, ni Enfer, ni Loup garou » (I, 1, p. 12, l. 5). Il va même jusqu'à pousser le Pauvre de la scène 2 de l'acte III (p. 71, l. 36) à jurer : "va, va, jure un peu, il n'y a pas de mal". Alors que jurer à l’époque est totalement interdit et punis ! (blasphémer dieu)

b) La relation de Dom Juan et de Sganarelle :
La paire Dom Juan/Sganarelle est inséparable. Avec Dom Juan, Sganarelle ne se sent plus comme un homme qui ne sert à rien (à la mort de DJ scène 6 de l'acte V : "Il n'y a