« La clé de voûte de notre régime, c’est l’institution d’un président de la République désigné par la raison et le sentiment des Français pour être le chef de l’État et le guide de la France. » Général De Gaulle. Le rôle du président de la république fut affirmé par le Général De Gaulle comme « l’homme de la nation toute entière », il représente son pays et en est responsable. Son statut ainsi que son rôle fut a de nombreuse reprises changé provoqué par des événements extérieures qui ont entrainés des changements de constitution. La constitution de 1958 affirme considérablement son rôle prépondérant en énumérant ses attributions aux seins de la vie politique Française. Le Titre II de cette constitution constitué de 15 articles relate donc ses pouvoirs. L’un d’entre eux étant la nomination du premier ministre ; qui est le chef du gouvernement, pouvant être considéré comme son bras droit. Son rôle à lui aussi évolué au cour des Républiques ainsi lors de la IV République il n’avait qu’un rôle d’intermédiaire puis sous la V République il apparait l’idée que le premier ministre procède du Président. Ces deux personnages important des institutions Française son donc étroitement liée. Le premier ministre étant le chef de la majorité gouvernemental il peut être en total opposition par rapport au partie du président élus. La Constitution de 1958 instaure donc un pouvoir gouvernemental dont le président de la République est l’autorité suprême. Or, le pouvoir exécutif devient alors bicéphale dyarchique, puisque composé du président de la République et d’un gouvernement avec comme chef de ce dernier, le premier ministre. Le président (élu au suffrage universel depuis 1962) nomme le gouvernement et le premier ministre qui doit jouir de la confiance de l’Assemblée nationale (elle aussi élue au suffrage universel). Apparaît donc une association de deux chefs de l’exécutif. Le problème sera de savoir « qui portera l’autre » (de Gaulle) pour pouvoir assurer véritablement cette