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RESUME Le fleuve Congo, dans sa partie inferieure (de Boma à Kisanga), constitue un système alluvionnaire à méandres et se trouve aujourd’hui confronté aux problèmes de sédimentation. En effet, le fleuve Congo transporte dans cette partie 50 millions de tonnes des particules solides par an ou 37 millions de mètres cubes. (Sterling et Peter, 1975). Cependant, le sédiment du lit a triplé du fait d’importantes variations de la section entraînant ainsi le changement des paramètres hydrauliques et géométriques du fleuve, facteurs favorables à la sédimentation. Les conséquences de l’arrêt presque total de la dynamique fluviale du fait des dépôts sédimentaires sont remarquables : Elles contribuent du fait de la dynamique du lit à réduire progressivement les capacités d’écoulement et la profondeur du lit, à perturber le mouvement d’écoulement souterrain,… (Borges, 1993).
INTRODUCTION
Les mécanismes sédimentaires et les évolutions morphologiques des fleuves et rivières à fond mobiles sont déterminés par des facteurs hydrologiques, hydrauliques, géologiques, écologiques et humains. Les principaux facteurs sont sans doute le débit du fleuve, la charge sédimentaire transportée, la pente longitudinale, l’érosion des rives et des fonds, la végétation et l’action humaine. S’agissant des facteurs hydrologiques et hydrauliques, le fleuve transmet de l’amont vers l’aval les apports solides provenant des eaux de ruissellements. Ces dernières apportent aux affluents des particules et des fragments de terres, et des roches arrachées à la surface du sol par l’érosion. Il faut cependant ajouter que ces particules ne proviennent pas seulement de sol, mais elles sont aussi générées dans le cours d’eau par érosion du lit et des berges (Sterling et al, 1971). Ces