Relations internationales
Chap. 1 : L’ETAT
La notion d’Etat
Selon le dt de la scte relationnelle sur la vaste plaine interétatique nul pouvoir au-dessus des Etats n’existe. Dans la scte int dépourvu de cet organe propre, ce sont les organisations étatiques qui sont en même temps les organes de l’ordre international. Ils agissent donc pour leur propre compte mais également pour l’ensemble de la collectivité int. Dans la scte relationnelle classique toujours persistante, le pouvoir est éparpillé, réparti entre les Etats. Le dt int traditionnellement ne connait en principe d’autres sujets que des Etats. Ils sont juxtaposés, reliés les uns aux autres par un réseau de connexion le plus souvent sur un plan bilatéral.
Les Etats sont les sujets primaires du dt int. Toute création d’entités extra étatique passe par eux. Ainsi les org int ne se voient investi de compétence que par la volonté des Etats. L’Etat doit rester un sujet de dt suffisamment puissant et rare pour prétendre conserver une place privilégiée dans la conduite des rel int. Il est le seul sujet de dt qui bénéficie d’un attribut fondamental, la souveraineté qui s’explique par l’histoire des Etats. Après l’éclatement des empires, les Etats se sont affirmés en refusant de se soumettre à d’autres entités politiques.
L’Etat se définit généralement par ses éléments constitutifs lesquels ont un caractère objectif. Une collectivité humaine ne peut être un Etat que si elle dispose d’un territoire, d’une population et d’une autorité politique, le gouvernement. Ces 3 caractères sont nécessaires mais insuffisants. En effet, il faut que l’entité qui prétend à la qualité d’Etat bénéficie de la souveraineté. Les Etats sont toujours animés par un souci de supériorité par rapport aux autres sujets du dt int. C’est la raison pour laquelle ils ne puissent se contenter d’une définition fondée sur des critères uniquement objectifs et y ont introduit un élément subjectif les autorisant à garder