Relations jacques et la lison
Lantier et la Lison. Chapitre 5
Zola évoque l’expérience de Jacques (quatre ans de conduite). L’une de ses taches est de veiller à la « bonne vaporisation », il s’agit en effet à l’époque d’une locomotive à vapeur. Le texte contient un vocabulaire technique qui décrit ce mécanisme : « On prétendait que, si elle démarrait avec tant d’aisance, cela provenait de l’excellent bandage des roues, et surtout du réglage parfait des tiroirs », « qualité du cuivre des tubes et de la disposition heureuse de la chaudière ». « Le combustible » est le charbon. Lantier évoque « le mystère de fabrication » et l’importance du savoir faire de « l’ouvrier monteur » qui par « son tour de main » va donner « une personnalité à la machine ». Zola valorise le travail des ouvriers. Il fait allusion aussi au besoin de « graissage » des cylindres ».
On voit bien que la focalisation interne rend naturelle les renseignements documentaires que l’on trouve dans le roman sur la vie des chemins de fer, le personnage relais qu’est Lantier évoque ce qu’il connaît et l’occupe.
Comment la machine est-elle mise en valeur ? En quoi peut-on dire que Jacques fait l’éloge de la locomotive ?
La machine est mise en valeur par des adjectifs et tournures valorisantes : « elle avait des qualités rares de brave femme ». La personnification est une valorisation. Lantier dira même qu’elle possède « une âme, une personnalité », ce qui n’est pas le cas de toutes les machines. La Lison devient alors une machine quasi « fantastique », qui sort de l’ordinaire car un mystère est lié à sa fabrication. Ses qualités vont êtres à la fois physiques et morales et sont liées à son bon fonctionnement : « douce, obéissante, facile au démarrage, marche régulière » : elle ne présente pas de difficultés de fonctionnement. L’accumulation des termes laudatifs1 (« aisance, excellent, parfait ») valorise d’une façon hyperbolique qui montre que Lantier aime vraiment sa machine.
Lorsque par métaphore