Les relations entre les parents et leurs enfants dont devenus un casse tête pour les deux parties. C’est un véritable conflit de génération, de leadership qui s’installe entre ces deux entités d’une même famille. Les parents estimant avoir la connaissance, l’expérience nécessaire à l’éducation de leurs enfants leur imposent leur vue. Cela n’est toujours pas du goût des enfants qui trouvent leurs parents dépassés, loin des réalités du moment. Ils veulent eux même imprimer leur propre vision à leur vie, la mener comme ils l’entendent. Jamais ! Rétorquent les parents qui font valoir leur droit d’aînesse et de géniteur et martèlent-ils avec force et vigueur, « tant que tu seras sous mon toit, tu ne m’imposera rien. Tu es à ma charge et tu veux me donner des leçons, me mettre dans le fauteuil blanc ». Par ailleurs, poursuit-il, « si c’est de la dictature, qu’ils aillent là où il n’y en n’a pas. J’ai le pouvoir de décision. Qu’est ce qu’il savent de la vie ? » Les enfants n’entendent pas cela de cette manière. « C’est de mon avenir dont il est question. Si ses choix se révèlent être des erreurs, il sera peut être mort et c’est moi qui assumera les actes qu’il aura posés. Nous ne voulons pas les défier mais, nous demandons, c’est une doléance, une collaboration, une complicité avec nos parents pour le bien de tous. Au sujet des études, nous voulons qu’ils nous consultent. Ils ont tendance à vouloir réaliser leur rêve à travers nous sans se poser la question de savoir si nous en avons les capacités. Nous avons tout de même des droits » avoue Marie France. Certains parents sont accusés de fuir leurs responsabilités vis-à-vis des difficultés que vivent leurs enfants. Aucun intérêt, aucune attention n’est accordée aux enfants. Aucune douceur, pas d’amour. Pas de communication. Le père de retour chez lui ne salue personne même pas sa femme et va au lit. Il tient son épouse pour responsable de tout ce qui se passe dans le foyer surtout, les impairs des enfants. Ses propres