René
René, est un roman autobiographique, qui prend place, dans les années 1802, en Angleterre, au tout début de la période romantique. Châteaubriand, instaure une dimension personnel a son œuvre, dont dans l’extrait : «Levez-vous vite, orages désirés…» où il est possible de constater que René souffre d’un exil en Amérique, et qu’il est atteint de ce mal, qu’est la «vague des passions». Nous remarquons donc, sa souffrance, son lien privilégié avec la nature environnante et son désir d’y échapper.
3e paragraphe :
Renée, dans cet extrait, démontre qu’il désir s’échapper du mal profond dont il est atteint. Tout d’abord, il le fait en démontrant au lecteur, qu’il est fataliste. Il a l’impression de ne pas contrôler ce qu’il vît et d’être à la merci du Ciel et de ses émotions. Il commence en personnifiant le vent, comme étant la mort, laissant croire qu’une voix du Ciel, lui dicte de ne pas aller, où son cœur le veux, tant que la mort ne vient le chercher. « (…), mais, une voix du ciel semblait me dire : ‘Homme, la saison de ta migration n’est pas encore venue, attend que le vent de la mort se lève, alors, tu déploieras ton vol, vers ces régions inconnues que ton cœur demande.’»
Ensuite, Renée démontre clairement la puissance des sentiments de son cœur et de la force de son désir de quitter sa situation actuelle, avouant même que ses émotions l’empêchent de réfléchir ou d’agir de façons convenable. «Ainsi, je marchai à grand pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant plus, ni pluie, ni frimas, enchantée, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur» Il est possible de comprendre, qu’il veut s’échapper lorsqu’il fait une puissante métaphore illustrant qu’il voudrait être sur les ailes d’un oiseau, symbole de liberté. «(…) Souvent, j’ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. (…) j’aurais voulu être sur leurs ailes.» Il accentue cet effet, lorsqu’il se met à envier même les