1. Dans ce texte, Descartes dit qu’il désire «vaquer seulement à la recherche de la vérité». Dites dans vos propres mots ce qu’il entreprend pour y parvenir.

René Descartes utilise sa propre méthode soit la méthode cartésienne qui définit quatre règles devant mener à une certitude absolue, en d’autres mots, à la vérité. La première règle est celle de l’évidence : la raison doit accepter aucune chose pour acquis ou vraie et se mettre à douter de tout, sauf si elle se présente comme étant claire et distincte à l’esprit de la personne, par le fait même, on la considère donc comme une chose/une idée indubitable. De ce fait, pour arriver une vérité indubitable, Descartes met tout en doute : ses sens disant qu’ils sont trompeurs, les raisonnements mathématiques ainsi que ceux déjà prouvés, car on a pu se tromper en les établissant et il va même jusqu’à douter qu’il existe. La deuxième règle est celle de l’analyse : elle sert à distinguer tout les facteurs possibles nous permettant d’arriver à une vérité hors de tout doute. La troisième règle est celle de la synthèse qui correspond à une déduction en se servant d’un certain principe d’ordre de complexité. La dernière des règles est celle du dénombrement : la raison doit faire une revue, sans rien oublier, de tous les résultats obtenus aux règles précédentes afin de trouver la solution.

2. Nommez et expliquer « le premier principe de la philosophie » auquel Descartes arrive dans ce texte.

Descartes arrive à une première vérité indubitable soit que l’être humain existe en tant qu’être pensant (cogito). Sa réflexion est la suivante : «Si je doute, c’est que je suis en train de penser, et si je pense, c’est que j’existe». Cette phrase insinue que l’humain est une «substance dont toute l’essence n’est que de penser». Selon lui, c’est l’âme qui a la priorité de pensée et qui fait de nous ce qu’on est présentement.

3. a) Selon Descartes, quelle est la définition de l’être humain dans ce qu’il est