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Cinq ans après avoir signé un accord sur le télétravail, Renault vient de fêter son 1 000ème télétravailleur. Eric Couté, responsable Corporate télétravail, fait le point sur un dispositif qui fait l’unanimité chez les collaborateurs et les managers.
Publié le 26/12/2012
Dans quel contexte avez-vous été amené à introduire le télétravail ?
Nous avons signé en 2007 un accord d’entreprise qui offrait la possibilité aux collaborateurs de Renault sas de s’organiser en télétravail à domicile. A l’époque, l’entreprise avait déjà largement déployé des outils informatiques qui permettaient de travailler et de communiquer à distance facilement. Nous avons donc profité de ce déploiement technologique pour proposer un levier de meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle aux collaborateurs qui souhaitaient s’engager dans cette voie.
Que prévoit cet accord ?
Il s’adresse d’abord à tous les salariés permanents de Renault sas, à l’exception des agents de production. Toutes les autres catégories, ingénieurs, techniciens, cadres, agents de maîtrise et employés, quelles que soient leurs établissements et leurs métiers, peuvent construire et proposer un projet de télétravail. Au total, ce sont donc 23 000 collaborateurs qui sont éligibles, sur un effectif de 55 000 personnes. Le dispositif que nous avons mis en place fonctionne sur la base du volontariat, avec accord du responsable hiérarchique direct, une période probatoire de trois mois, ainsi qu’une clause de réversibilité. L’accord précise enfin que le télétravail doit se dérouler sur des jours fixes, dans la limite de un à quatre jours par semaine.
Avez-vous mis en place des dispositifs d’accompagnement ?
Tout à fait. Nous avons instauré des processus managériaux de passage au télétravail qui s’adressent à la fois aux collaborateurs et aux managers. Pour aider les premiers à construire et argumenter leur projet, nous diffusons par exemple sur