Renseignements concernant la diffusion d
1)En première partie, dans son « Ethique à Nicomaque », Aristote veut montrer que la loi ne doit pas être appliquée mécaniquement en imposant les mêmes droits et les mêmes devoirs. C'est pourquoi la justice véritable suppose aussi ce qu'Aristote nomme l'équité.
En deuxième partie, Aristote insiste sur cette équité, qui implique que la loi s'adapte aux cas particuliers.
Son argumentation débute par un énoncé clair de ses idées. Les connecteurs logiques ne feront qu'approuver sa thèse. Il se base sur des concepts philosophiques tels que l'équitable, le juste, le particulier, le général, le pratique, le théorique, qu'il développe dans ces deux paragraphes.
En conclusion, Aristote précise qu'il ne s'agit pas de relativiser la notion de justice mais d'accepter d'adapter la généralité de la loi aux situations toujours singulières.
L'auteur fait une distinction entre « justice générale » et « justice particulière ».
2)Les lois dont doit écouler la justice dans un groupe appartiennent au domaine de la réflexion pratique (action politique) alors que les lois énoncées en Mathématiques appartiennent au domaine théorique; elles ont donc une dimension universelle. Ces expressions « Il y a des cas sur lesquels il n'est pas possible de prononcer universellement avec une parfaite justesse »et « La loi embrasse ce qui arrive le plus fréquemment, sans se dissimuler l'erreur qui en résulte »font référence à ces deux notions : cas pratique, au domaine du cas général et du cas particulier.
La justice pour Aristote consiste donc à adapter la règle générale aux cas particuliers afin d'atténuer la rigueur de la loi. Dans notre système juridique, les cas particuliers peuvent parfois faire référence, c'est ce que les juristes appellent la jurisprudence.
3) Les hommes vivent en société et ont besoin de règles qui limitent leurs comportements afin qu'ils soient en cohérence avec l'intérêt de tous. La loi est l'ensemble de ces règles. Il est donc