renzo piano
L’action commence au Renzo Piano Building Workshop qui « comme l’aile rose d’un papillon à l’instant de l’envol » descend en terrasse sur la mer depuis les hauteurs de Voltri, près de Gènes.
Ce lieu semble propice aux dialogues les plus constructifs ainsi qu’aux réflexions les plus enflammées, puisque selon les mots de Renzo Cassigoli : « Il faut imaginer un bâtiment cerné et envahi par la végétation – bambous, roseaux, agaves escaladant les corniches et pénétrant dans les espaces de travail, bien visibles aussi derrière les baies vitrées ».
Elle se poursuit au cœur de Rome, entre le Village Olympique et le stade Flaminio, où l’architecte a réalisé le plus important auditorium musical d’Europe.
Dans ce livre, Piano nous présente l’architecture comme le « miroir du temps ». C’est pourquoi il défend l’idée d’une architecture « durable » qui signifie pour l’architecte de « comprendre la nature, respecter la faune et la flore. Placer correctement les édifices et les équipements, mettre à profit la lumière et le vent ».
Pour Renzo Piano, notre époque s’est trompé sur les mots « modernité », « progrès » et « croissance » qu’il va jusqu’à qualifier de « pièges infernaux ».
Si ces termes sont pour Piano de véritable « maux » pour l’organisation de notre espace publique c’est parce que « C’est cette idée de croissance sans limite qui a fait éclater nos villes et a permis la construction des banlieues les plus insupportables (…) les villes ont éclaté en empiétant sur la campagne et les communes environnantes, en donnant vie à une sorte de conurbation continue ».
Ce phénomène est d’ailleurs encore aujourd’hui en France très actuel, et tend même à s’accélérer, c’est ce que Piano semble vouloir exprimer lorsqu’il dit à propos des mots précités que l’on « continue à te tromper en leur nom