René, roman d’inspiration autobiographique, a été publié en 1802 par celui que bien des gens décrivent comme étant le père du romantisme, François-René de Chateaubriand. Il faut dire qu’à cette époque, la France commençait tout juste à jouir du courant romantique aristocratique qui prône entre autres l’analyse de soi, le mal de vivre et la relation que l’on entretien avec la nature. L’extrait de ce texte narratif intitulé > met en évidence l’histoire de René, un jeune émigré en Amérique, ainsi la souffrance constante qui l’accompagne. C’est d’ailleurs de cette souffrance, de ce mal de vivre que nous mettrons l’emphase en démontrant qu’il correspond au . Nous établirons alors des liens avec la souffrance du héros en passant par les liens privilégiés que celui-ci entretien avec la nature pour finalement exposer son désir d’échapper au mal dont il est atteint.

René alors troublé de la solitude qu’il éprouve en son exile, contemple et décrit la nature qui l’entoure lors de ses promenades. Il détaille cette nature de telle sorte que l’on peut y retrouver son admiration envers cette dernière. Les beautés dont regorge la nature le fascine, il jouit de celle-ci, espérant se fondre à elle : >, on peut remarquer combien il se voit en la nature. Il démontre un émerveillement envers cette dernière qui l’entoure : >. René établit donc un lien véritable avec la nature avec laquelle il est en admiration et y accorde toute son attention.

En plus de l’admiration qu’il porte à la nature, René y projette les sentiments qu’il ressent, son mal de vivre ainsi que la solitude qui l’habite. Il démontre en effet ce reflet de sentiments lorsqu’il exprime cette comparaison : >, René se décrit alors en ce court extrait, il dépeint la détresse dont il souffre. La présence d’un champ lexical comportant des termes tels , et fait aussi référence a sa grande détresse puisqu’il décrit la nature comme étant maussade, tourmentée, ébranlée, tout comme lui. C’est donc en transmettant ses