Repartition de la population française
Entre les recensements de 1946 et de 2006, la population française est passée de 40,5 millions à 63,4 millions d’habitants, soit un accroissement de plus de 45% en quelque 50 ans contre seulement 4 % entre 1901 et 1946. La densité de population atteint pour sa part 112 habitants au km², soit un niveau nettement plus faible que ses voisins européens (235 habitants au km² en Allemagne, 251 au Royaume-Uni et 486 aux Pays-Bas). Malgré un taux de fécondité de 2 enfants par femme (en 2006), soit le taux le plus élevé de l’Union européenne avec celui de l’Irlande, et un accroissement naturel parvenu à un niveau inégalé depuis le début des années 1970, la France connaît, comme l’ensemble des pays développés à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, une croissance démographique ralentie.
La France est aujourd’hui un pays fortement urbanisé. Environ 73 % des Français résident dans une agglomération urbaine de plus de 2 000 habitants et 96 % vivent dans une zone de peuplement industriel et urbain (ZPIU), celle-ci incorporant les communes rurales directement sous l’influence des villes.
La ville devenant une norme (même si aujourd’hui on observe un léger retour en arrière à cause des effets néfastes de certaines villes), certains espaces français, et notamment le long d’une diagonale qui s’étire du sud-ouest vers le nord-est apparaît comment un espace de peuplement clairsemé. On rentre alors dans une désertification se traduisant par le vieillissement de la population, et par la perte de services publics et l’extension des friches. Nous somme alors dans un contraste entre une partie de la France à la pointe de la technologie et des services, espaces attractif pour les entreprises, ou l’on rencontre l’emploie et la demande à une espace moins attractif qui a connu une récente désertification. Ce sujet est aujourd’hui au cœur de la campagne présidentiel, Fréderic Nihous le représentant de