repartition
Une étude de l'UNU-WIDER, institut mondial de l’UNU pour la recherche sur l’économie du développement (dépendant de l'ONU), datant de 2008, signale un écart gigantesque en ce qui concerne la répartition de la richesse mondiale, puisque :2 % de l'humanité détient 50 % du patrimoine des ménages,50 % de l'humanité détient 1 % du patrimoine des ménages. La répartition des richesses est la façon dont le patrimoine est détenu par les individus dans une société. Il s’agit d’un stock, et non pas d’un flux ; la répartition des revenus mesure, elle, est un flux .C'est la troisième étape du circuit économique défini par Jean-Baptiste Say dans son Traité d'économie politique. Les inégalités de richesse sont plus marquées, mais elles ne représentent pas directement le niveau de vie. En particulier, le patrimoine d’une partie de la population est négatif (jeunes adultes qui se sont endettés pour financer leurs études, etc.).L’analyse de la répartition des richesses peut porter sur le patrimoine financier (titres...) ou sur le patrimoine total (y compris immobilier...). La répartition des revenus est l'ensemble des opérations qui concourent à la distribution du revenu national entre les agents économiques. L'analyse économique distingue la répartition primaire, qui correspond à la rémunération des agents économiques ayant participé à la production, de la répartition secondaire ou redistribution, qui vise à modifier la première, notamment dans le but de réduire les inégalités de revenu et de favoriser la justice sociale (thèse de John Rawls).
En 1955, Simon Kuznets a posé comme hypothèse qu’il existait une relation en «U inversé» entre la croissance économique et la répartition des revenus. Se fondant sur les données empiriques relatives à plusieurs pays, il est arrivé à la conclusion que, durant une période de développement, l’inégalité de la répartition des revenus dans un pays se divisait en trois