Représentation de la violence légitime de l’etat pendant la 1ère guerre mondiale et la guerre d’algérie.
Journalisme et pouvoir politique aux XXe et XXIe siècles.
SUJET : représentation de la violence légitime de l’Etat pendant la 1ère guerre mondiale et la guerre d’Algérie.
Selon Philippe Braud, juriste contemporain, la violence est axée sur l’aspect matériel et physique. Elle comprend tous les actes susceptibles de causer des blessures aux personnes ou de porter atteinte aux biens, quel qu’en soit l’attention ou la légitimation alléguée. Cette définition inclus violence de la guerre, des attentats, terroriste, politique (pressions, assignation à résidence, expulsion territoire), torture et englobe la violence quelle soit réelle, physique ou symbolique.
L’État est un concept accepté et utilisé par la quasi-totalité des politologues. Tous ne s’entendent par sur sa définition, mais il est généralement accepté que son apparition comme entité est intrinsèquement liée à la conduite de la guerre par des puissances rivales. Une définition de l’État que l’on doit à Marx Weber est reprise par plusieurs, considère l’État comme l’organisation qui détient le monopole de la violence légitime sur un territoire donné. Dans une société organisée en État, aucune autre instance n’a le droit d’user de la violence sans y être autorisée par lui, c’est l’État qui a le monopole de la violence. Ainsi la violence légitime serait celle qui est utilisée conformément à la loi et au droit. Dès lors, toute autre forme de violence présente dans la société est considérée comme illégitime. Une des conséquences de la guerre, soit l’occupation d’un territoire suite à une invasion par un autre État, pose un sérieux problème si l’on accepte cette définition. Sous une occupation militaire où il y a résistance, il n’y a plus de monopole de la violence et différentes autorités se proclamant légitimes luttent pour ce monopole. Le cas français est intéressant pour saisir cette dynamique de lutte pour le monopole de la violence légitime.
Conçue