Représentation du monde dans le roman
De nombreux auteurs se sont efforcés de représenter la réalité telle qu’elle est :
L’un des enjeux du roman est de représenter le monde réel. Il n’est pas simple de mettre en scène la réalité dans un roman, qui est par ailleurs un genre fictif. Tout d’abord, on pourrait dire que l’auteur a souvent recours à la description, qui multiplie les détailles réalistes que l’on trouve dans la description du cadre spatio-temporel. A cela peut s’ajouter le dialogue, qui donne une forte impression de réalité, étant donné que les paroles ne sont pas rapportées ni déformées, et qu’elles peuvent refléter le milieu social auquel le personnage appartient. Par exemple : « Je suis désolé, désolé… Excusez-moi… » extrait de « Clair de femme », qui est un langage courant pour des héros modernes ; ou par exemple : « Vous devinez fort bien, et il y a même quelque chose d’obligeant […] » extrait de « la princesse de Clèves » ; ce langage soutenu montre l’appartenance à une société aristocratique, dans un autre temps. De nombreux auteurs, en particulier au XIXème siècle, ont cherché à représenter la réalité telle qu’elle est. Les mouvements réalistes puis naturalistes sont alors apparus. En premier lieu, la représentation de la société de son temps fait souvent partie d’une de leurs ambitions majeures, par exemple « les Rougons-Macquart » de Zola, décrit en une vingtaine de volumes l’évolution d’une famille dans des milieux très différents ; par exemple la mine avec « Germinal » et l’art avec « L’œuvre ». De plus, les romanciers utilisent le document comme source d’information ; on pourrait prendre l’exemple de « Madame Bovary » de Gustav Flaubert, dont l’histoire de base repose sur un fait divers. Enfin, les auteurs racontent des existences qui semblent réelles tant elles sont proches de celles des lecteurs, avec par exemple