Republique du niger
FRATERNITÉ -TRAVAIL - PROGRÈS
SITUATION DE L’ENREGISTREMENT DES FAITS D’ETAT CIVIL, DE L’ETABLISSEMENT DES STATISTIQUES DE L’ETAT CIVIL ET LES PROGRES REALISES DEPUIS LA TENUE DE LA PREMIERE CONFERENCE MINISTERIELLE EN VUE DE L’AMELIORATION DES SYSTEMES AU NIGER.
Août 2012
INTRODUCTION
Le présent rapport, conjointement élaboré par l’Institut National de la Statistique (Ministère des Finances) et la Direction Nationale de l’Etat Civil et des Refugiés (Ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité Publique et des Affaires Religieuses), décrit la situation de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’établissement des statistiques de l’état civil au Niger ainsi que les progrès réalisés depuis la tenue de la première Conférence ministérielle en vue de l’amélioration des systèmes. Ce rapport sera diffusé lors de la deuxième Conférence des ministres africains chargés de l’enregistrement des faits d’état civil qui se tiendra les 6 et 7 septembre 2012 au Centre international de conférences de Durban en Afrique du Sud. Il contribuera également à la création d’une banque de données sur les pays actuellement compilées à la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Ce rapport s’articule autour de trois(3) points : Situation de l’enregistrement des faits et de l’établissement des statistiques de l’état civil au Niger ; Bilan de mise en œuvre des recommandations de la première conférence des ministres ; Perspectives.
I.
SITUATION DE L’ENREGISTREMENT DES FAITS ET DE L’ETABLISSEMENT DES STATISTIQUES DE L’ETAT CIVIL AU NIGER.
Le Niger avait hérité d’un système d’état civil
caractérisé par
différents
modes d’enregistrement des faits d’état civil selon que les faits concernaient les indigènes ou les citoyens français. En plus, l’enregistrement se limitait essentiellement aux cercles, subdivisions administratifs et à quelques localités couvertes par les activités des missionnaires chrétiens. C’est dans ce contexte qu’intervient