Resistance
A 49 ans, Charles de Gaulles est un brillant officier. En mai 1940, il s'attaque avec ses chars à l'armée allemande, mais reçoit l'ordre de Pétain de se replier, le maréchal croit la guerre perdue et veut négocier avec les Allemands. Membre du gouvernement, de Gaulle refuse l'arrêt des combats. Le 17 Juin, il s'envole pour Londres tandis que Pétain annonce à la radio : «c'est le cœur serré que je vous dis qu'il faut cesser de se battre».
Cet appel rassure les Français mais casse la résistance de ceux qui se battent encore. Le 18 Juin, à la BBC, la radio anglaise, il appelle les Français à continuer la lutter aux côtés des Anglais : résister.
Les sanctions
Quand les Résistants ne succombent pas, ils sont présentés devant un tribunal qui prononcera des peines d’autant plus sévères que l’arsenal législatif s’est durci depuis le mois d’octobre 1940. Les condamnations à mort sont nombreuses.
Pour ceux qui échappent à la peine capitale, l’incarcération s’effectue dans les secteurs isolés de certaines prisons : la Santé, Fresnes, le Cherche-Midi à Paris, Montluc à Lyon, les Baumettes à Marseille, Saint-Michel à Toulouse, et bien d’autre. Partout, les conditions de cohabitation, d’hygiène et de nourriture sont épouvantables.
Pour certains actes de résistance commis par de simples exécutants sans responsabilité de premier plan, les coupables peuvent être soit détenus dans des camps d’internement éparpillés sur le territoire national, en zone occupé comme en zone libre, ou remis aux autorités allemandes et déportés en Allemagne.
Ainsi, sur le sol Français, les forces d’Occupation et