Responsabilite des magistrats romains
9342 mots
38 pages
Voyez l’étonnement de Denys d’Halicarnasse sur les égouts faits par Tarquin (Antiquités romaines, III). — Il subsiste encore. [M] Plutarque, Vie de Romulus. [M] Cela paraît dans toute l’histoire des rois de Rome. [M] Le sénat nommait un magistrat de l’interrègne qui élisait le roi : cette élection devait être confirmée par le peuple. Voyez Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, II, III et IV. [M] Sic enim effectum est ut agitatus injuriis populus, cupiditate libertatis incenderetur, (Florus, I, 8). Voyez Zonare, et Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, (IV). [M] D’ailleurs l’autorité du sénat était moins bornée dans les affaires du dehors que dans celle de la ville. [M] Voyez Polybe, livre X. [M] Note supprimée : Les Romains regardaient les étrangers comme des ennemis. Hostis, selon Varron, de Lingua lat., lib. IV, signifiat, au commencement, un étranger qui vivait sous ses propres lois. (Édition de 1734). Passage supprimé : Il était arrivé à l’Italie ce que l’Amérique a éprouvé de nos jours : les naturels du pays, faibles et dispersés, ayant cédé leurs terres à de nouveaux habitants, elle était peuplée par trois différentes nations, les Toscans, les Gaulois et les Grecs. Les Gaulois n’avaient aucune relation avec les Grecs ni avec les Toscans ; ceux-ci compo-saient une association qui avait une langue, des manières et des mœurs particulières ; et les colonies grecques, qui tiraient leur origine de différents peuples souvent ennemis, avaient des intérêts assez séparés. Le monde de ce temps-là n’était pas comme notre monde d’aujourd’hui : les voya-ges, les conquêtes, le commerce, l’établissement des grands états, les inventions des postes, de la boussole et de l’imprimerie, une certaine police générale, ont facilité les communications et établi parmi nous un art qu’on appelle la politique : chacun voit d’un coup d’œil ce qui se remue dans l’univers ; et pour peu qu’un peuple montre d’ambition, il effraie d’abord tous les