Resume bellihi
Ce chapitre s’attelle à survoler la typologie du risque et ses différentes acceptations. I. Le concept « risque » : 1. Définition du vocable risque : Stricto sensu, le risque est un danger ou un dommage qui en déréglant l’activité normal du projet induit une crise pouvant influencer l’atteinte des objectifs tracés ex ante. Le risque constitue de ce fait une menace pour le créateur et/ou le projet. 2. Risque et concepts parallèles: D’autres concepts en concomitance avec le risque sont invoqués dans le domaine. Il s’agit de l’aléa et de l’incertitude. L’aléa est un évènement (ou combinaisons d’évènements) inconnu, non identifiable, que nous pouvons statistiquement prévoir avec un intervalle. L’aléa est modélisable par des lois de probabilité. Son impact peut être favorable et défavorable. Le risque subsume donc l’aléa car le risque est une éventualité défavorable qui porte préjudice au fonctionnement normal du projet start-up. A contrario, l’incertitude, qui est une éventualité non identifiable, inconnue et perturbant gravement le fonctionnement normal du projet start-up n’est pas modélisable statistiquement et sa probabilité de survenance n’est pas évaluable. Une synthèse de ces définitions nous amène à avancer que le risque n’est pas forcément mesurable ni lié à un seul évènement.
II. Le risque associé à un projet : Nous pouvons scinder le risque associé à un projet en trois catégories. Selon la nature du risque, son origine ou ses conséquences. 1. Selon la nature du risque : Si on prend pour substrat la nature du risque, on trouve deux catégories : les risques spéculatifs et les risques purs. Les risques spéculatifs sont liés au fonctionnement et à la finalité de l’entreprise. Ils sont maîtrisables et quantifiables en termes de gains et de pertes par le truchement des outils