Rue des boutiques obscures : Résumé, histoire, sujet Après des années d'amnésie, Guy Roland, employé d'une agence de police privée que dirige un baron balte part, peut-être par besoin de se retrouver lui-même, à la recherche d'un inconnu, Pedro McEvoy, disparu depuis la guerre. Il recueille des bribes de la vie de cet homme qui était peut-être lui, auquel, de toute façon, il finit par s'identifier. Mais l'enquête, de plus en plus compliquée, découvrant toute une société cosmopolite vivant en France au moment du déclenchement de la guerre, aboutit plusieurs fois à des impasses, le livre se terminant sur une dernière mince possibilité d'élucidation du mystère. Des noms affluent, des épisodes qui s’empilent, un mille-feuilles de l’évocation ; Guetter, observer, reconnaître, doute sur l’identité ; scruter des photos et chercher à se reconnaître. Dans ce livre, les chapitres intermédiaires. sont nombreux avec fiche signalétique, coordonnées qui recueillent le tissu de relations : géographiques, affectives, familiales, amoureuses. Il y a des apatrides dont la principale obsession est « d’avoir une nationalité » Avec les noms, les personnes évoquées, les personnages croisés Guy Roland commence à se forger une identité. De rencontre en rencontre, il change d’identité possible. Est-il Pedro ? Celui-là ou un autre ? Il y a toujours la boîte de biscuits, les photos, les noms, les visages, des souvenirs, des listes, des numéros de téléphone. Beaucoup de bars, de lieux collectifs où la solitude s’énonce. L’enquête autour de Pedro commence à s’affiner : retrouver l’adresse, la nationalité, les lieux de vie. : « Les lettres dansent, qui suis-je ? » Au fur et à mesure, Guy Roland-Pedro découvre des éléments de son passé mais jamais n’est affirmée, verbalisée son infirmité : l’amnésie. Un agenda atteste, le mariage avec Denise Coudreuse… Et au milieu de toutes ces conjectures, l’inquiétude s'accroît alors que la vérité semble se préciser. Mais quoi ? Qui ? Quelle vérité ? Dans