retour aux meilleur des mondes
Cet ouvrage, écrit par Aldous Huxley presque trente ans après Le Meilleur des mondes, n'est pas une œuvre de science-fiction ni d'ailleurs un roman. L'auteur cherche à analyser si le monde a évolué dans la direction de la vision du futur qu'il avait eue dans les années 1930 ou s'il s'en était éloigné.
Lorsqu'il rédigeait le roman original, il le pensait décrire, raisonnablement, ce vers quoi le monde pourrait tendre dans l'avenir. Mais, dans Retour au Meilleur des Mondes, il conclut que notre monde se mettait à ressembler à celui du Meilleur des Mondes bien plus rapidement que ce qu'il avait prévu.
Du « Meilleur des mondes » aux « Temps futurs » : anti-utopies scientifiques et superstitieuses
Publié le 24 juin 2013 dans Lecture
À l’occasion du cinquantenaire de la mort d’Aldous Huxley, la réédition bienvenue de deux de ses œuvres vient nous rappeler les dangers des sciences exactes couplées avec des pensées politiques inexactes.
Par Thierry Guinhut.
La Ferme des animaux d’Orwell nous a enseigné que la bonne parole marxiste entraînait une tyrannie pire que les inégalités sociales précédemment combattues. Ce pour dénoncer, dans le cadre d’un apologue animalier, une subversion de la promesse du communisme par une nouvelle classe de dictateurs. À moins que ce fut, comme l’indique une lecture attentive du Manifeste du communisme, dans la nature même du projet que le ver de la tyrannie résidât. Fallait-il plutôt, en nos utopies, planifier scientifiquement le bonheur ? C’est ainsi que Le Meilleur des mondes d’Huxley prétendait résoudre pour le mieux commun le problème des classes sociales. Une réédition bienvenue, couplée avec le moins connu Temps futurs, pourtant remarquable, à l’occasion du cinquantenaire de la mort de l’écrivain, vient à point nommé nous rappeler, en deux anti-utopies, les dangers des sciences exactes couplées avec