reve et voyage
Au terme de 9 années passées en Polynésie, H.Theureau dans un article intitulé «Vivre dans l’île», paru dans la revue Silex (1979) nous livre ses impressions et ses déceptions à la fois. Le sentiment d’une nature paradisiaque propre à l’île et le même émerveillement devant un univers baigné par le soleil pousse le héros de Vendredi ou les limbes du pacifique comme le Robinson Crusoë de Michel Tournier (1967) qui a renoncé à retourner en Europe. Il ne sent plus aucun lien avec la culture occidentale dont il est pourtant issu parce que cette île est son eldorado une forme utopie où l’on cherche à arrêté le temps et prendre plaisir à vivre dans un monde où l’homme ne fait plus qu’un avec la nature. Déjà en 1492, l’amiral Christophe Colomb découvrit l’Amérique, cette peinture correspond usuellement au débarquement sur l’actuel continent américain (aussi appelé « Nouveau monde ») d’un groupe d’une centaine de personnes commandées par lui durant la nuit. Ils abordent alors l’île de Guanahani (San Salvador= Saint Sauveur, Caraïbes) avec deux caravelles et une caraque, la Santa Maria à la recherche d’une nouvelle civilisation, de nouvelle richesse de ce monde parfait toujours dans cette forme idéale.
Cinq siècles plus tard, en 1955, l’anthropologue Lévi-Strauss constatait l’étendue planétaire des dégâts, et démontrait ainsi dans son