Après Manchester United et le FC Barcelone en 2008 et 2009, voici le Real Madrid. Tous les ans, l'Olympique Lyonnais décroche le gros lot. Et sort en huitièmes de finale... Qu'en sera-t-il cette saison ? Avant même que l'OL ait foulé les pelouses de Gerland et de Santiago-Bernabeu, les observateurs penchent pour un scénario semblable à celui des années précédentes. On peut le comprendre quand on dévisage l'adversaire... et quand on analyse la saison de l'OL. Mieux dans ses baskets depuis le début de l'année, le club rhodanien manque d'un petit quelque chose qui fait la différence.

C'est une évidence, Lyon avance sans véritablement convaincre. Mais cela ne perturbe pas Cris plus que cela : "Nous sommes toujours là, en 8e de finale. Contre le Real Madrid, c'est jouable", assure-t-il pragmatique. Mais comment renverser cette montagne ? Un maitre-mot : concentration. "Les deux dernières années, contre Manchester United et Barcelone, nous avons pris des buts sur des erreurs commises par nous-mêmes. Il faut être bien concentré car le Real fait partie de ces adversaires de grande qualité avec de grands joueurs qui ne lâchent jamais. "

Des grands joueurs qui ne lâchent jamais, Claude Puel espère en avoir onze sur le terrain mardi soir. Onze lions. L'un d'entre eux, indomptable, fera son retour. Mais Jean II Makoun (suspendu contre Lens), puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'est pas certain d'être titulaire dans l'entrejeu rhodanien. Le jeune et très prometteur Maxime Gonalons pourrait lui être préféré. Kim Kallstrom, pour sa qualité sur coups de pied arrêtés, devrait être aligné alors que Michel Bastos a de fortes chances de démarrer sur le banc. En attaque, Cesar Delgado et Sidney Govou devraient encadrer Lisandro Lopez, l'homme sur qui l'Olympique Lyonnais