Revolution anglaise
Depuis 1603, un même roi règne sur l'Angleterre, le pays de Galles et l'Écosse. Toutefois, l'Écosse et l'Angleterre étaient toujours deux royaumes distincts, disposant chacun d'un parlement propre. Charles Ier, roi depuis 1625 désire réaliser le rêve de son père Jacques Stuart : unifier l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande dans un même royaume. Ces aspirations inquiètent certains Anglais qui craignent pour leurs droits. En effet, Charles, comme son père, se réclame du droit divin, et n'accepte pas les limites que la tradition impose au roi d'Angleterre. D'autres événements contribuent à rendre la situation tendue. En 1625, Charles épouse Henriette-Marie de Bourbon, une catholique.
Jusqu'en 1627: premiers sujets de discorde[modifier]
En 1627, le favori du roi, le duc de Buckingham échoue lors d'une expédition destinée à rompre le siège de La Rochelle ; le parlement entreprend alors contre lui une procédure d'impeachment. Le roi y répond par la dissolution du parlement. Le nouveau parlement lui demande de signer la Pétition des droits. Charles accepte, car il a besoin du soutien du parlement pour pouvoir lever de nouveaux impôts.
1627-1640: le règne solitaire de Charles[modifier]
Sauf pour lever des impôts, le roi n'a pas besoin du parlement. Charles a besoin d'argent, mais sait qu'il ne peut pas compter sur un réel soutien de la part des parlementaires, et il s'abstient de convoquer un parlement. Il a recours à des moyens détournés pour tenter d'augmenter ses revenus. Ces procédés ne sont pas illégaux, mais sont perçus comme contraires aux libertés, et entretiennent des rancœurs.
Des réformes religieuses suscitent également des hostilités. En Angleterre, les puritains accusent Charles de vouloir rétablir le catholicisme et protéger les rentes de situation par des monopoles.
En Écosse, les dissensions sont plus graves encore. La politique des plantations en Irlande déclenche la