Lorsque j’ai lu pour la première fois cette phrase dans Moby Dick elle m’a impressionnée
« Une bourse vide n’est rien qu’une loque ! »
Je me morfond alors que la seule chose de vraie pour moi c’est d’écrire, écrire jusqu’à l’ivresse
L’autre fois Chaboche me disait, alors vous allez écrire votre roman ?
Et moi d’un revers de la main j’ai rétorqué que ce n’est pas forcément ce que je veux faire, que c’était le désir de mon père mais peut-être mon désir est autre…
Ou encore une autre fois lorsqu’ il m’a demandé et si vous n’avez rien à réparer quel est le métier que vous aurez choisi ?
Et voilà ça semble si naturel : critique littéraire, d’art…afin de dégager toute mon agressivité mais d’une façon sublimée, acceptée…
L’écriture et encore l’écriture…et si toute cette tourmente n’est rien d’autre que ce désir d’écriture qui cherche à s’exprimer , à frayer un chemin…
L’amour, l’amour…pour moi cela prend forme de tourment mais peut-être cela cache un désir enfui
L’autre fois je me suis rappeler comment j’ai toujours cherché à faire les choses par moi-même , être indépendante alors pourquoi pour l’écriture il me faut un autre ?
Pourquoi à cet endroit précisément il me faut un autre ??
Et cet autre, ne serait-il pas un destinataire seulement ?
Désillusionnée de ce fait de l’amour, grandiose c’est peut être un moyen à moi de ne pas creuser, au fond que ce que l’amour pourrait m’apporter ?
Comme si l’état démon bien - être dépend toujours de quelqu’un en dehors de moi-même, alors que peut être ma quête est à diriger à l’intérieur de moi ??
Dès que je me mets à écrire je me sens différente, soulager de cette préoccupation qui me taraude : m’aimes t-il ?
Alors que la question est à savoir si moi je l’aime mais encore…
Comme si je veux me prouver que je peux me faire aimée, être aimée…mais pourquoi au diable ?!

Pourquoi je cherche à réparer l’autre au lieu de garder cette énergie pour moi ?
Pourquoi m’investir de cette mission alors que personne à