revue de presse économie (islande)
Avant la crise économique de 2008, l'Islande était au premier rang des pays les plus développés au monde selon l'indice de développement humain (IDH) de 2007 et 2008. Son économie est fondée sur un système d'économie mixte où les services, la finance, la pêche et les industries sont les principaux secteurs.
Après avoir été pendant des siècles un pays à l'économie très modeste, son ratio PIB/habitant est en 2007 le plus élevé au monde : son PIB/hab. ajusté en parité de pouvoir d'achat vaut 40 000 euros. Cette même année, la croissance du produit national brut a été de 2,6 %, pour un taux de chômage de 2,9 %, une inflation de 6,7 %, et un budget de l'État dégageant un surplus.
L’Islande, du fait de sa croissance extraordinaire, était le paradis des investisseurs. Le système bancaire et financier de l’Islande joue un très grand rôle dans l’économie du pays. Peut-être trop grand, puisque si le système financier s’écroule, toute l’économie du pays est très gravement compromise. L’Islande happé par son succès, devient dépassé par la capitalisation.
Pourtant, en septembre 2008, l'État islandais est au bord de la faillite. Il ne peut prendre le contrôle des plus grandes banques du pays en situation de faillite à cause de la crise financière.
La crise islandaise est la conséquence directe de la politique d'endettement et du gonflement des bilans des principales banques locales, durant les années 2000, à des niveaux dépassant plusieurs fois le PIB de l’Islande. Ce boom bancaire, qui a soutenu la croissance islandaise durant une dizaine d'années, place le pays au bord de la faillite après la défaillance des banques locales.
La filiale de la banque Landsbanki, Icesave, banque sur Internet, comptait plus de clients anglais que d'habitants en Islande. Malheureusement, elle a subi de plein fouet la crise et, après sa nationalisation, a dû geler les comptes de tous ses clients, qu’ils soient particuliers ou collectivités. À titre d’exemple,