Rhétorique
Disposition : l’ordre dans lequel on construit le discours.
La péroraison est ce qu’on pourrait appeler le bouquet final, càd la partie qui v idéalement achever de convaincre les interlocuteurs.
C’est un peu comme en gastronomie, un plat principal qu’on veut préparer à nos convives, on leur sert un trous normand entre les deux. Avant la péroraison, on peut avoir la digression. Aujourd’hui la digression est un mot suspect, on parlera de digression pour qlqn qui au lieu d’aller droit au fait parle de choses qui n’ont rien à voir, cela semble qlqchose de négatif mais ça ne l’est pas nécessairement. Il peut y avoir des digression volontaires et qui ont pour effet à la fois de casser la monotonie et de rescuciter de l’intérêt.
Notre auditoire peut avoir tendance à perdre l’attention, voire à penser qu’il sait ce que vous allez dire. L’intérêt de la digression est de surprendre notre auditoire en arrivant avec quelque chose qui soit a l’air de porter sur un sujet différent soit change complètement de ton, de telle façon que même l’auditeur qui a perdu l’attention va être remobilisé dans son attention (ce n’est pas ce que je m’attendais à entendre). C’est l’intérêt de la digression, qui peut être un moment de détente mais qui en réalité sert à remobiliser pour l’attention finale qui sera la péroraison. C’est une façon habile de préparer notre public à la péroraison. A priori on pourrait faire sans, ce n’est pas indispensable, mais cela va apporter quelque chose de plus. La péroraison va constituer la fin de notre discours et on peut y mettre plusieurs choses. On peut d’abord l’utiliser pour une sorte de résumé de ce qu’on a dit précédemment (rappel des points essentiels de notre argumentation). On peut amplifier ce que nous avons dit , c’est-à-dire agrandir les sentiments, la colère, l’admiration qu’on a pu dire précédemment. C’est aussi le moment d’expression de la passion, autant on peu dire qu’on reste relativement posé,