Rhinocéros de eugène ionesco
Tout d’abord, on voit par le biais du déraisonnable, sous l’effet d’une popularisation, le renouvellement psychologique de toute une société. Du début jusqu’à la fin de la tragédie, les personnages, chacun doté d’un nom représentant métier et ou une classe sociale au sein d’une société, afin de créer un effet de masse, disparaissent petit à petit, jusqu’au dernier par les extrait suivant; « Oh! Un rhinocéros ! » (p.16), et par la suite «Ce matin, il y en avait sept, maintenant il y en a dix-sept » et « Il y en aurait même trente-deux de signalés » (p.84). Bérenger, un individu exclu de la normalité, un alcoolique, seul être déchiré par ses incertitudes, ne sachant plus s’il a raison ou non, impuissant à la mutation de son univers par l’extrait suivant «Contre tout le monde, je me défendrai! Je suis le dernier homme... » (p.162). La « Rhinocérite », une maladie très contagieuse qui rend les gens insensibles à autrui, transformera ceux-ci en des créatures primitifs, violents et