Rhinoceros
Cette pi�ce en trois actes et quatre tableaux a �t� publi�e chez Gallimard en 1959 et cr��e � Dusseldorf en d�cembre 1959.
R�sum� de Rhinoc�ros
Acte I
Une petite ville tranquille, un dimanche matin. Deux hommes, B�renger, un employ� de bureau timide et vell�itaire, et son ami Jean, personnage imbu de sa personne, sont � la terrasse d'un caf�. Jean reproche � B�renger son manque de personnalit�. B�renger se d�fend � peine.
Soudain un rhinoc�ros traverse bruyamment la grand-place. Les habitants du quartier ( une m�nag�re, un vieux monsieur, un logicien, le patron du caf�, la serveuse ?) ont suivi sa course et commentent, interloqu�s, le passage de l'animal. Puis ils retournent � leur occupation.
B�renger aper�oit alors la jeune Daisy, une de ses coll�gues de bureau, dont il est amoureux. Mais il est trop timide pour lui d�clarer sa flamme. Il �prouve aussi un complexe d'inf�riorit� vis � vis de Dudard, un autre coll�gue, avec lequel il ne s'estime pas en mesure de rivaliser.
A une table voisine, un vieux monsieur discute avec un logicien. Ce dernier lui explique ce qu'est un syllogisme : �Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat�.
Appara�t alors, toujours aussi bruyamment, mais en sens inverse, un second rhinoc�ros. La serveuse laisse tomber son plateau, et la m�nag�re appara�t effondr�e, en tenant dans ses bras son chat que le rhinoc�ros a �cras�.
Une discussion futile s'engage entre Jean et B�renger. Ils se posent trois questions : Etait-ce le m�me rhinoc�ros ? Avait-il une ou deux cornes ? Etait-ce un rhinoc�ros d'Asie ou d'Afrique ?
Le ton monte, les deux amis s'emportent. Finalement, Jean s'en va, furieux. Le logicien y va de son commentaire :" il se peut que depuis tout � l'heure le rhinoc�ros ait perdu une de ses cornes �. B�renger, lui regrette de s'�tre disput� avec Jean.
Acte II
Le lendemain matin, dans le bureau o� travaille B�renger. Sont pr�sents , Daisy, la