Rien
Dès le lendemain nous avions un planning établi par mon père et que nous devions respecter à la lettre.
«Aujourd'hui c'est la visite de l'hôtel»,''demain on ira à la plage'',''après demain musculation''. Il a passé dix minutes à nous énumérer un planning que nous n'avons jamais respecté ...Ces dix minutes à écouter m'ont paru si longue que mes yeux commençaient à se refermer. Le séjour a été placé sous le signe de la liberté, l'hôtel était en «all inclusive»et situé sur la plage. Je m'étais fait une bande de copains ; nous mangions tous ensemble sans les parents dans les différents restaurants ( frites, sandwich ou poisson grillé ).
Je profitais des piscines, j'adorais les jacuzzis et les soirée à trainer tard sous l'œil de mes parents : de loin.
Ils jouaient au billard avec des canadiens, notamment Louise, une québécoise trop super et Véronique, que j'appelais «tantine. Je me souviens qu'elle m'emmenait jouer au billard alors que je n'en avais pas le droit parce qu'il fallait avoir au moins seize ans. Tantine savait négocier avec le surveillant et on jouait longtemps.
Papa et maman buvait du rhum, pas trop mais un peu. J'ai aussi vu la misère de près, des enfants travaillant dans les magasins, des femmes se prostituant, maman en était toute émue.
Tout se passait à merveille jusqu'à ce que mon père fasse l'énorme bêtise de tomber malade en buvant de l'eau du robinet de notre hôtel. Il a passé les 3 derniers jours à faire des aller-retours entre le lit et les toilettes.
Au revoir la République Dominicaine.
Lors de ma