Rien
| |Phèdre |
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| |Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Égée |
|270 |Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, |
| |Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi ; |
| |Athènes me montra mon superbe ennemi. |
| |Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; |
| |Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; |
|275 |Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; |
| |Je sentis tout mon corps et transir et brûler. |
| |Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, |
| |D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables. |
| |Par des vœux assidus je crus les détourner : |
|280 |Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ; |
| |De victimes moi-même à toute heure entourée, |
| |Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée. |
| |D'un incurable amour remèdes impuissants ! |
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