Rien
La vraisemblance : les personnages sont le miroir des hommes, le reflet du réel. L’imitation du réel est l’objectif du romancier. Ils sont ancrés dans un temps, une époque et un lieu déterminés (ex : univers de bourgeois de province dans Mme Bovary de Flaubert).
Les procédés littéraires : les efforts du romancier se concentrent vers cette quête.
Le réalisme. (ex : souci de précision, souci du détail dans la description des personnages et du lieu dans lequel ils évoluent : la Maison Vauquer dans le Père Goriot).
II. Transposer le réel
L’écrivain procède à une transposition du réel.
- Les difficultés d’imiter le réel : dans l’autobiographie, malgré le pacte autobiographique noué avec le lecteur dès les premières pages, il y a une réelle difficulté de retranscrire avec exactitude le passé. Les souvenirs sont transposés.
- Introduction d’un point de vue : les descriptions, l’action passent par le prisme du regard de l’écrivain. Malgré souci d’objectivité, le réel est transformé par la main qui écrit.
- Le besoin de rendre le récit vivant nécessite une mise en scène de l’action, l’introduction d’événements extraordinaires, hors du commun, etc.
III. Sublimer le réel
Le réel est sublimé par les mots de l’écrivain. Les figures de style, la caricature, l’allégorie.
Les personnages sont une création originale. (ex. : Le personnage principal de L’Homme qui rit de Hugo)
Les personnages sont porteurs d’un sens qui les dépassent.
Le réalisme est un courant littéraire du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman d'exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité (importance de la documentation).
Auteurs : Flaubert (1821-1880), Zola (1840-1902), Maupassant (1850-1893), Edmond et Jules Goncourt (1822-1896 ; 1830-1870),