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Sur 193 pays membres de l'Assemblée, 137 ont voté en faveur du texte, 12 contre (dont la Russie, la Chine, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord et le Venezuela), et 17 se sont abstenus. Ce vote intervient 12 jours après le blocage par la Russie et la Chine d'un texte similaire au Conseil de sécurité.
La résolution exige du gouvernement syrien qu'il mette fin à ses attaques contre sa population civile, soutient les efforts de la Ligue arabe pour assurer une transition démocratique à Damas et recommande la nomination d'un envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie. Ce texte a une portée essentiellement symbolique, l'Assemblée générale étant un organe consultatif où le droit de veto n'existe pas.
Le Conseil de sécurité ne s'est toujours pas exprimé depuis le début de la crise en Syrie en mars 2011. Il a été bloqué pour la deuxième fois le 4 février par un double veto russe et chinois.
Le dépôt de cette résolution était soutenu par plus de 70 pays, dont de nombreux pays occidentaux et arabes. Avant le vote, des diplomates occidentaux expliquaient que l'objectif était de rassembler encore plus de voix que le 19 décembre dernier. L'Assemblée avait alors dénoncé les violations des droits de la personne en Syrie par 133 voix pour, 11 contre, et 43 abstentions dont la Russie et la Chine. Mais le texte voté hier contient des éléments plus politiques, dont des références au plan de règlement de la Ligue arabe du 22 janvier.
En présentant le texte au vote au nom du groupe arabe, le représentant égyptien, Ossama Abdelkhalek, avait «demandé aux pays membres d'envoyer un message clair au peuple syrien». L'ambassadeur syrien Bachar Jaafari avait quant à lui dénoncé une résolution «tendancieuse et déséquilibrée»,