Cloud Computing - Baptisé Infra 2.0, ce projet de Cloud privé a été entamé en 2009 et doit se terminer en 2012. PSA a d’abord mis l’accent sur le volet IaaS et l'automatisation, sans toutefois renoncer au PaaS. Bilan d’étape de la construction d’un Cloud privé qui comprend déjà 1000 serveurs virtuels. Pour accompagner sa stratégie, mais aussi son développement à l’international (partenariats, réseaux de distribution) et ses relations avec ses clients, le groupe automobile français PSA travaille à l’évolution de son système d’information. Côté d’infrastructure, cela se traduit par de nouvelles exigences, comme une capacité à délivrer rapidement des ressources, à héberger des applications très diverses ou encore à proposer des plages étendues en termes de disponibilité des applications (fonctionnement en 24/7) – ce qui tend à complexifier les interventions techniques. Infra 2.0 : flexibilité et automatisation au service du business Afin de diminuer les coûts, d’améliorer l’efficacité et de répondre aux mutations de l’activité de PSA, plusieurs programmes d’infrastructure ont été initiés depuis 1999. Entre 1990 et 2000, le groupe a par exemple opéré une consolidation sur deux datacenters (contre 45 auparavant). Entre 2005 et 2008, le programme Electron portait sur le développement de la virtualisation sur les volets serveurs, stockage et sauvegarde. Ainsi, désormais, 50% des machines physiques hébergent un hyperviseur et 5000 machines virtuelles sont déployées.
La prochaine étape, prévue pour s’échelonner entre 2009 et 2012, est baptisée Infra 2.0. Elle vise notamment à introduire du provisioning rapide et de l’orchestration dans cette infrastructure virtualisée. Pour cela, le programme Infra 2.0 s’organise autour de trois axes : IaaS, PaaS et automatisation. « Ce parallèle avec l’infrastructure as a service consiste en fait à faciliter le provisioning des ressources. Mais surtout, nous développons la mobilité à chaud des machines virtuelles. Cette technologie,