Rimbaud " la femme trouvera l'inconnu "
D’ après cette citation de Rimbaud « la femme trouvera l’inconnu », le verbe trouver dans cette phrase nous laisse sous-entendre que « la femme » ne l’a pas encore trouvé si l’on admet que la poésie ne cesse de se renouveler et de se redécouvrir. Nous sommes passés d’une poésie à la règle et à la structure précise à une poésie ou on a de cesse de jouer avec les formes que l’on appel : forme libre. Règle et structure respecté dans le cas du sonnet que l’on retrouve dans la poésie de Ronsard ou de Du Bellay. Dans « les regrets » de Du Bellay par exemple, il respecte les deux quatrains et le deux tercets ainsi que les alexandrins. La forme libre quant à elle nous la retrouvons dans la prose de Baudelaire le « spleen de Paris » ou encore le poème de Guillaume Apollinaire « zone » ou l’auteur s’amuse avec les formes. En effet c’est en jouant avec les formes et en donnant une forme nouvelle à la poésie, que le verbe « trouver » de sons sens premier « troubadour, trouvère », « celui qui trouve » prend tout son sens. « La femme trouvera l’inconnu », l’inconnu peut donc être trouvé par le poète, cela fut le cas de Rimbaud dans son poème « les assis » ou il définit des choses « étranges, insondables, repoussantes », cette ainsi que le poète crée un néologisme avec ce terme péjoratif : « boulus » par exemple. C’est en mettant des mots nouveaux sur des nouvelles impressions que le poète trouve l’inconnu tel est le cas de Baudelaire qui le trouve par