Rimbaud, Le Voyant
EXPOSE N°1 : RIMBAUD, LE VOYANT
C’est environ vers Mai 1871, dans les deux lettres capitales dites du « voyant » à Georges Izambard Le 13 Mai 1871 et à Paul Demeny le 15 Mai 1871(Syntaxe !) Pour Rimbaud, le nouvel objectif est la « voyance », le véritable rôle du poète. Selon Rimbaud, dans quelles mesures le poète peut se faire voyant ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps la nécessité d’être voyant et par la suite le poète, voleur de feu.
I.Nécessité d’être voyant
1.1 Connaître et enrichir son âme
Selon Rimbaud, celui qui désire être poète doit d’abord apprendre à se connaître. Il doit ensuite cultiver son âme. (Surligner les expressions clés pour clarifier votre propos) Il le rappelle dans la lettre du voyant à paul demeny(laquelle + passage précis à mentionner); à cet effet, il utilise une métaphore musicale, le cuivre, matériau brut. Cette métaphore illustre son propos selon lequel « je » est un autre. De plus la typographie particulière du sujet « je », met en relief le pouvoir de création, s’imposant et échappant au poète. Comme il le rappelle dans la lettre à Izambard : « je suis né poète, je me suis reconnu poète, ce n’est pas du tout de ma faute. »
En outre l’inconnu se manifeste avec des termes comme s’éveiller, éclore. Il s’agit là d’une manifestation de l’inconnu, comme du propre mouvement de Rimbaud. En effet, il assiste de sa propre pensée. On peut également noter un dédoublement, avec deux propositions brèves et parallèles : « je la regarde, je l’écoute ». Le poète est extérieur, spectateur, dont l’attention est accrue. Il se met à la disposition de sa pensée.
Ensuite, Rimbaud rappelle qu’être poète suppose un choix ; en effet, il faut le vouloir. Rimbaud mène une étude approfondie dont il est lui même le principal objet, avec le terme « âme ». Par ailleurs Rimbaud insiste sur le fait que la connaissance de son âme n’est jamais achevé comme le montre la modalités injonctives : doit la cultiver.