Rimbaud
Introduction (à rédiger) :
un des poèmes les plus connus de Rimbaud il appartient aux œuvres de jeunesses (octobre 1870) forme : sonnet ton : sérieux problématique : montrons que le portrait de ce jeune soldat endormi dans un cadre idyllique est dissonant. Plan :
1- une nature idyllique
2- un soldat endormi
3- une mort omniprésente
I-Une nature idyllique
un locus amoenus : Un trou de verdure, instauration d'un cadre intime naturel personnification de la rivière appel à divers sens grâce à l'expression « c'est » et au verbe « chante », le premier fait appel à la vue en nous invitant à regarder, et le second fait appel à l'ouïe. Présence du soleil symbole de vie des adjectifs mélioratifs : fière, petit, et connotation positive de l'adverbe « follement ». caractère mignard du verbe mousse. Un lieu de lumière et de chaleur
Une nature maternelle : appel du poète « berce-le » le terme de trou qui suggère que la nature entoure le poète
II- Un soldat endormi
l'utilisation répété du verbe dormir la position allongée du poète les appositions caractérisantes « bouche ouverte, tête nue » « il est étendu », verbe d'état qui suggère l'immobilité »
Cependant cette position a quelque chose de louche, il est si immobile qu'on pourrait penser qu'il est mort.
III- Une mort omniprésente
la présence de la maladie « pâle », la couleur du poète contraste avec le vert de la nature. La comparative « comme sourirait un enfant malade » en rejet, qui permet d'assimilé le soldat à un malade il a froid, en contraste avec la chaleur de la nature, un tel contraste commence à annoncer la mort du soldat, en le définissant par opposition à la nature symbole de vie. La présence de la mort « la nuque baignant dans le frais cresson bleu » les glaieuls = fleur des morts