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Au cours des 30 dernières années, le marché du travail au Canada a connu une forte augmentation de la présence des femmes au sein de la population active, croissance qui, démontrée par Statistique Canada, a plus que doublée.
Cette forte augmentation et ce nouveau visage de la main-d’œuvre disponible a créé des nouvelles approches et de nouvelles tendances pour lesquelles le marché du travail a dû s’ajuster. Ces nouvelles demandes générées par ce flux de main-d’œuvre créeront une nouvelle diversification des formes d’emplois. Ces transformations seront le résultat d’une longue lutte pour concilier travail et temps social, travail-famille et finalement, travail et formation. Le résultat qui vous sera démontré plus loin vous fera voir que l’effet de cette transformation a eu une conséquence sur le genre et la qualité des emplois sans compter les obstacles auxquels sont confrontées les femmes.
Il sera intéressant de brosser un portrait de l’évolution de la relation entre emploi et famille et de regarder ce qu’ont fait les services publics pour s’adapter, ce que le politique et les chefs d’entreprises ont apportés comme support en matière de conciliation ou plutôt en matière d’articulation emploi-famille.
À celui qui nous avait promis une société de loisirs, nous pouvons lui dire merci pour ce beau rêve difficile à atteindre. Ce n’est pas d’aujourd’hui que la conciliation travail-famille cause des maux de tête à plusieurs. Autant les besoins des parents peuvent être légitimes en matière de temps de sociabilité parental, temps pour les travaux domestiques, temps de déplacement et le temps pour assistance aux travaux scolaires, autant l’employeur a besoin d’une main-d’œuvre fiable, ponctuelle et engagée vis-à-vis son travail.
Ce besoin mutuel d’un et l’autre pour réussir, crée cette relation d’interdépendance entre la famille et le travail. Faire en sorte de ne rien faire pour corriger une situation, établir des nouvelles mesures ou