Rire et politique
La relation Humour-Politique
I)
L’histoire est toute récente et date de mars 2010, en effet l’humoriste travaillant sur France inter François GUILLON s’est attaqué à un homme politique Luc BESSON ministre de l’immigration, de l’identité nationale et du Développement solidaire en dressant un portrait le désavouant quant à son réel attachement pour le parti de gauche et ce, sur une radio publique à une heure de grande écoute il aurait « les yeux d’une fouine et le menton fuyant du traitre » et « c’est une taupe du FN » ».
Cet évènement provoqua un vive émoi de la part de l’intéressé Luc BESSON, mais aussi auprès d’un comédien et chroniqueur sur France Inter François MOREL et du président de Radio France Jean-Luc HEES. C’est à travers leur mots, leurs points de vue que l’histoire est racontée. D’après Monsieur BESSON ce que GUILLON a dit serait des « propos de facho mal déguisés sous un look bobo » : Mr le ministre fait mine de ne pas être touché par ses dires, ne demande pas réparations… alors qu’il en parle avec beaucoup d’ironie, pour finalement transformer cette attaque personnelle en problème général en ralliant de son coté d’autres « victimes » de GUILLON ! A savoir que c’est M. Guillon qui serait plus nationaliste que lui-même. Il le qualifie finalement de lâche car celui-ci aurait refusé de se soumettre à un face-à-face. Selon Jean-Luc HEES « l’humour a ses frontières « selon lui les limites de l’humour seraient celle de l’acceptabilité des citoyens et celle des valeurs morales via le pacte républicain. Il affirme que GUILLON aurait franchie cette dernière limite celles des valeurs morales en s’attaquant au physique de plusieurs personnalités, il le condamne donc et l’invite à s’interroger sur sa responsabilité morale et citoyenne. Mais il semblerait qu’il y ait « anguilles sous roche » à savoir que le directeur de radio France serait désigné par le président, ce qui laisserait supposé que sont jugement n’est