«Rire: pour quoi faire?»

Dès notre plus jeune âge, on rirait en moyenne 40 fois par jour, sans raison, par pur plaisir. À l’âge adulte, ce serait moins de 20 fois par jour. Le rire est universel, beaucoup d’entre nous l’utilisent à diverses fin. Cependant, Le rire joue sur des paradoxes, il peut blesser ou guérir, il peut offenser ou séduire, il peut nous séparer ou nous réunir, il peut être cause de disputes ou d'amitié, il peut être apaisant ou irritant … Le rire bien sûr, ce couteau à double tranchant !
Certains en vivent, d’autres y sont insensibles, après tout c’est une notion assez subjective.
En premier lieu, cette étude traitera le rire dans son aspect global, ses fonctions, ses usages et ses dérives.
Enfin, nous étudierons le rôle du rire dans l’oeuvre de Molière «Le malade imaginaire».

Partie I - Le rire

Le rire en tant que facteur de cohésion sociale

Rire est le propre de l’homme (selon Rabelais). De nous jour, l’humour est présent partout. Il peut être un facteur d’intégration sociale, ou un facteur de relations humaines, on tente de faire rire pour plaire à ses amis ou à ses conquêtes. Le rire est donc un moyen de se valoriser auprès des autres. D’ailleurs, comme l’a écrit Henry Bergson dans son essai sur le rire, «en participant à une identité collective, le rire façonne la vie sociale, il est donc inhérent à toute relation sociale»
On peut ajouter que le rire exerce une fonction de critique du pouvoir.

Le rire au dépend des autres

La plupart du temps nous rions à propos de choses "tabou" ou dont on ne doit pas parler ouvertement. Nous savons que si nous le disions sans plaisanter ça ne passerait pas, ce serait malsain ou hors de propos, du coup on tourne tout cela sous forme de blague.
Quand on regarde toutes les blagues, c'est le plus souvent sur le mal être de quelqu'un, une chose courante susceptible de nous faire bien rire par exemple, c’est de voir quelqu’un trébucher dans la rue. La personne a mal, mais nous rions.