ET SI ON CHANGEAIT LE MONDE ?
Ils sont des centaines, des milliers en France ou à l’étranger « à tenter de changer le monde » tous les matins, le monde qui les entourent et parfois plus ! Ils sont entrepreneurs, chefs d’entreprises sociales et solidaires, inventeurs géniaux, étudiants brillants de générosité et de talents, idéalistes pragmatiques qui innovent avec l’audace de la jeunesse ou de l’expérience.

Pendant deux ans dans l’émission d’Isabelle Giordano, Service Public, j’ai raconté leurs histoires, leurs expériences, leurs projets. Aujourd’hui je souhaiterais les mettre en valeur, en lumière en leur donna la parole l’espace d’un entretien rapide, musclé, engagé et sans complaisance. Parce qu’ils donnent envie d’agir et d’entreprendre, parce qu’ils font sourire ou savent émouvoir, parce qu’ils sont des hommes et des femmes engagés au sens noble du terme. Donner un sens à l’existence, la sienne et celles de ceux qu’on aime, la sienne et celle du monde qui nous entoure.

Je veux délibérément rompre avec ce que Jean Claude Guillebaud appelle le « discours de l’angoisse » avec cette mode étrange selon ses propres termes qui fait du pessimisme rabâché une posture « tendance ».

Voilà ce qu’il écrit dans un édito du magazine « Reporters d’espoir » : Tant de choses nous chagrinent au sujet de la France « en faillite »... Tant de noir à broyer ces temps-ci... Tant d'inquiétudes qui percent dans cette Europe chamboulée et ce monde en guerre...Voilà des années qu'un vocabulaire d'apocalypse est en usage ; des années qu’un désastre domestique chassant l'autre, nous vaquons lugubrement dans une rumeur catastrophée. A croire qu'elle nous est plus nécessaire que le pain et l'eau! (…) « Bien sûr, on ne saurait nier que le monde se porte assez mal. Encore qu'on ne devrait point se montrer trop oublieux du passé. Ni des terreurs, des massacres, des tyrannies d'hier... Le présent n'est calamiteux qu'aux yeux de l'homme sans cervelle. Ou sans jugeote..

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