Risque et progré Culture Générale
Sur le plan individuel, progresser, c’est oser choisir: on évolue dans sa vie professionnelle, on s’engage affectivement dans sa vie personnelle, on assume des choix politiques, éthiques, etc Le risque existe, là encore: peut-être vaudrait-il mieux ne pas choisir, ne pas prendre de risque, s’en tenir à ce que l’on est et à ce que l’on sait, plutôt que de progresser ?
Le progrès justifie-t-il que l’on mette autrui et soi-même en danger? N’est-ce pas de la responsabilité de celui qui innove de gérer le risque, de penser en même temps progrès, sécurité, contrôle, évaluation ?Sur le plan collectif, la science ouvre des perspectives à de nouveaux développements, par exemple dans les domaines de la génétique, de l’espace, de l’énergie, de l’informatique, etc. Dans le domaine politique, les sociétés d’aujourd’hui ne sont pas gouvernées comme l’étaient celles d’hier; on met en œuvre chaque jour des changements d’organisation: démocratisation, fédéralisme, mondialisation, etc. Chacun est à même, dans sa vie quotidienne, de mesurer également les progrès réalisés dans l’habitat, l’urbanisme, l’environnement culturel et artistique. Mais le progrès peut aussi générer des dangers: utilisation néfaste de la science, destruction, anarchie, crise sociale ... Vaudrait-il mieux alors, par crainte du risque, s’abstenir de tourner ses pensées vers l’inconnu
- Etymologiquement : développement du latin « progressus », action d’avancer dans l’espace
- Aujourd’hui deux sens : évolution = développement, avancement dans le temps amélioration = changement d’état qui consiste en un passage à un degré supérieur : faire des progrès, conséquence Le goût du risque est dans la nature, et il permet de progresser donc on ne peut pas empêcher l’homme de