Étude de cas : Inde

Points forts
1: Les entreprises privées indiennes sont le principale atout du pays, bénéficiant d’avantages de nombreux secteurs tant dans les services (informatique, outsourcing) que l’industrie (pharmacie, automobile, textile, etc.). 2: La croissance est équilibrée, portée à la fois par les investissements, les exportations et le développement rapide de la consommation de la classe moyenne, 3: L’importante hausse du taux d’épargne depuis quelques années permet de financer les investissements des entreprises, 4: D’importants besoins d’investissements en infrastructures urbanisation croissante (opportunités pour le BTP), et

5: La dynamique démographique.

Points faibles
1: En dépit de réels progrès, la situation des finances publiques demeure la principale fragilité du pays, le service de la dette drainant une large partie des recettes de l’État au détriment des dépenses de développement, 2: Les carences sont ainsi très importantes dans les infrastructures, qui forment le principal goulot d’étranglement de l’économie alors que les financements publics se tarissent, 3: La montée rapide de l’endettement des entreprises privées est à surveiller, 4: Les compagnes, qui représentent la majorité du corps électoral, ne profitent pas de la croissance actuelle, 5: La montée des inégalités et du risque social, 6: La montée du chômage et la création d’emploi insuffisante pour absorber la main-d’œuvre agricole, 7: La nécessité de repenser la politique éducative, 8: Les élections à venir.

Conclusions et recommandations
Le comportement de paiement est susceptible d’être affecté par une modification de l’environnement économique et politique du pays qui est globalement favorable mais volatil.

L’environnement des affaires comporte des lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises se situe à un niveau convenable.

Le marché indien présente un potentiel important mais les difficultés d’accès ne sont pas à négliger.