Risque de crédit au maroc
L’AAOIFI définit ce contrat comme « […] la vente d’un bien au prix d’achat avec une marge définie et acceptée par les parties. Cette marge de profit peut être un pourcentage du prix de vente ou un montant fixe15 ». Ainsi, si l’on considère cette définition, le Murabaha n’est rien d’autre qu’un contrat de vente entre deux personnes. Il se différencie uniquement du contrat de vente conventionnel par le fait que le vendeur divulgue ici à l’acheteur le prix auquel il a acheté ce bien, et par le fait que les deux parties s’accordent sur une marge à ajouter sur ce prix d’achat (Usmani, …afficher plus de contenu…
Ce paiement peut s’effectuer en plusieurs fois, c’est par exemple le cas pour des projets dont le développement s’effectue étape par étape. - La date précise de la livraison du bien ne doit pas nécessairement être spécifiée au préalable et l’objet du contrat peut être annulé avant son développement ; - Contrairement à celui du Salam, l’objet de l’Istisn’a ne doit pas nécessairement être fongible16 puisque ce type de contrat engage souvent de gros travaux tels que deux liés à la construction de bâtiments ou de routes. - L’Istisn’a peut être rompu de manière unilatérale avant le début du projet ou de la fabrication du bien en question. Les principaux types de contrats existant en finance islamique ont été cités mais il est important de noter que beaucoup d’autres variantes de ceux-ci existent. Le nombre important de contrats existant montre que la finance islamique propose aujourd’hui un panel très