Risquecredit
Le risque de contrepartie
1.1. Définition :
1.1.1. Au sens étroit :
Tout crédit est une anticipation de recettes futures
(crédit = pari sur la réussite du projet de l’emprunteur). Tout crédit comporte le risque que l’emprunteur ne respecte pas ses obligations de remboursement. Le risque de contrepartie ou risque de crédit, est le premier des risques auquel est confronté un établissement financier.
Le risque de contrepartie désigne le risque de défaut des clients, c'est-à-dire le risque de pertes consécutives au défaut d'un emprunteur face à ses obligations.
Perte de tout ou partie des montants engagés : le montant de la perte dépend du moment où se produit le défaut, mais également des garanties prises par la bq.
L’objectif de la banque est d’accorder un crédit que si elle estime que la probabilité de rbt excède celle de non-rbt.
1.1.2. Au sens large :
Le risque de contrepartie désigne le risque dégradation de la situation financière d'un emprunteur.
Cette dégradation accroît la probabilité de défaut, même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement → Détérioration de la qualité du P de crédit et/ou de titres → Csq sur la rentabilité du
P (donc des FP) et sur le coût du refinancement.
Le risque de crédit est un risque critique car le défaut d'un petit nombre de clients importants peut suffir à mettre en grave difficulté un établissement
(cf. crise actuelle).
1.1.3. Le risque-pays :
Compte tenu de l’internationalisation des opérations bancaires, une composante importante du risque de crédit est le risque-pays.
Il manifeste l’insolvabilité de l’emprunteur en raison de sa situation géo. C’est parce que son activité s’exerce dans un pays donné que le débiteur ne peut rembourser son crédit. Le risque-pays a deux composantes : le risque politique et le risque économique. Le risque politique (risque souverain) :
L’instabilité politique d’un Etat provoque des situations de gravité diverse pour le créancier telles que :