Risques et limites du clonage
D'un point de vue scientifique :
Malgré la réussite de Dolly => de nombreux échecs dans les essais de clonage d'animaux
=> taux de succès faible = 2% : la plupart du temps à cause des fausses couches et la mortalité est très élevée à la naissance.
=> les risques rencontrés sont les suivants :
Anomalie du développement : malformations, difformités physiques, déficience du système immunitaire. Age des clones : en temps normal, les chromosomes se raccourcissent avec le temps. En revanche, en clonant, on crée des animaux « nés vieux », d'un point de vue génétique, même si l'animal présente toutes les caractéristiques physiques propres à son âge réel. Réduction de la diversité génétique : ralentissement de l'évolution des espèces, diminution de l'adaptabilité à l'environnement...
D'un point de vue éthique :
Statut familial difficile à établir dans le cas d'un clonage reproductif : Le père (ou la mère) donneur de noyau devient aussi le jumeau du cloné, et les grands-parents (parents du donneur de noyau) sont aussi parents directs génétiques (le clone et son modèle sont des jumeaux génétiques) => on ne peut plus définir les liens de parenté. Instrumentalisation du clone et de la personne clonée Côté entièrement asexué de ce mode de reproduction : même si, de nos jours, acte sexuel et procréation ne sont plus forcément associés, pour autant on ne peut avoir d'enfant sans relation sexuelle, ou du moins sans accouplement de gamètes. Dans la création d'un clone, non seulement l'acte sexuel lui-même disparaît, mais il n'y a même plus fusion de gamètes, comme c'est le cas dans la conception des bébés-éprouvette par exemple.
=> Régression dans l'évolution du monde vivant
=> Si par contre le clonage devenait la seule voie de reproduction de l'Homme, on assisterait assurément à une destruction progressive de notre espèce. On pourrait même