Cas Dupont :
Monsieur Dupont est conducteur de transports en commun, père de famille de 42 ans. Son métier est un choix personnel motivé par deux facteurs: son plaisir à la conduite et l’aspect relationnel de la profession.
Côté ambiance de travail, il semble plutôt satisfait bien que les rapports avec ses collègues restent au niveau de simples échanges cordiaux.
Lorsqu’il prend son service le matin de l’incident, il se réjouit de son planning de la journée qui le libérera plus tôt de son travail et lui laissera un week-end de trois jours.
Monsieur Dupont ne sait pas encore ce que la journée lui réserve…
Les troubles (perte du sommeil, agressivité, irritabilité…) qu’il développe suite à un « banal » accident du travail, laisse penser que le fonctionnement organisationnel actuel est générateur de risques psychosociaux. Par conséquent nous avons choisit d’évaluer les risques psychosociaux de l’entreprise. Notre analyse se centre sur les 6 axes pris en compte dans l’étude statistiques des risques psychosociaux au travail (Gollac et als 2010). * Exigences du travail : Il ne fait pas part d’une quantité de travail problématique. Seul certains services (en plusieurs fois) sont perçus comme pénibles et coûteux en temps. La quantité de travail et la pression temporelle ne se révèlent pas être dans ce cas des indicateurs de RPS. Concernant la complexité du travail, même son activité demande une grande vigilance, son expérience lui permet de gérer les divers imprévus. Pour finir, ses horaires atypiques, week-ends décalés et les amplitudes d’horaires qu’impose son travail peuvent constituer un obstacle à une bonne articulation des sphères professionnelles et familiales. * Exigences émotionnelles : Les usagers auxquels il est quotidiennement confrontés sont peu attentionnés et respectueux. De plus, le climat organisationnel perçu par M. Dupont ne l’autorise pas à exprimer ces émotions au travail. Cette inauthenticité est généralisée à la sphère familiale pour